23.8.12

[Foot-Fiction] La Liga comme vous ne la verrez - malheureusement - jamais! (Partie 1)


La Liga a commencé le weekend dernier. Peu importe, ça ne compte pas. Tout le monde le sait en Espagne et ailleurs, la saison commence avec la Supercoupe. N’en déplaise à la LFP et la Fédération espagnole.

Samedi, 19h40 heure espagnole. Valence égalise par le biais d’un coup-franc de Tino Costa. Pour cause, une sortie hasardeuse de Casillas qui de surcroît fracasse le crâne du brave et valeureux Pepe. Quelques minutes après, à la rentrée des vestiaires, un médecin du staff madrilène veut s’assurer du bandage du portugais quand ce dernier l’interpelle : Qui ? Moi je m’appelle Pablo. Qu’est ce que je fous ici ? D’urgence, le pauvre défenseur est embarqué à l’hôpital. Première conséquence, le roc laissera un trou lors du classico de jeudi.

4 jours plus tard, Mourinho fait rentrer le balbutiant Albiol à côté de Ramos au centre de la défense. Les blaugranas, sur la lignée de leur match contre Sociedad (5-1), enchaînent de la plus impitoyable des manières. Arbeloa, Ramos et surtout le pauvre Albiol souffrent le martyr face à ceux qu’ils côtoyaient il y a quelques semaines au moment de gagner l’Euro à Kiev. Seul Coentrão surnage, mais Cristiano ne lui fait presque aucun appel de balle. Déjà face à Valence, il a peiné à finir le match. A la 83ème minute, Song, déjà qualifié, effectue son baptême de feu. Frappe molle mais déviée par le damné d’Albiol. Tito gratte un peu son œil en regardant du côté de Mourinho. Score final : 4-0.


Appelez le Pablo!

Le lendemain, Florentino passe ses coups de fil outre-manche et fait savoir qu’il ne négocie plus pour Modric. Ce sera 40 sonnants et trébuchants millions d’euros pour que le Mozart croate prenne le premier avion destination Barajas. Samedi, le petit Luca n’est pas le seul à rejoindre les entraînements du Mou. Un défenseur discret fait son apparition à Valdebebas. Il est sonné et répond au doux nom de Pablo. Il s’agit de l’ultime coup de génie du Presidente : en rendant visite à l’hôpital au défenseur portugais qu’il avait acheté à 30 millions, Florentino voit son colosse insister sur le fait qu’il s’appelait Pablo, depuis tout le temps. Au lieu d’annoncer la nouvelle de l’amnésie de Pepe à la presse, en faire une effigie et préparer le jubilé, le magnat de l’immobilier pense avoir une meilleure idée. « Pepe a changé, il est devenu plus calme après son choc. Il est conscient qu’il revient de loin. C’est une deuxième vie qu’il entame. Il a préféré de se rebaptiser Pablo pour cette nouvelle étape de sa vie. Notre joueur s’abstient de donner toute déclaration. Prière de respecter la vie privée de notre défenseur Pablo ». La déroute du jeudi est oubliée, l’opération de com’ est réussie, reste celle du fric. L’ordre est donné à l’équipementier d’imprimer le nom de Pablo sur 2 millions de tenues. La livraison est écoulée avant même le match retour de la Supercoupe.

Mercredi. Le Bernabeù est parcouru d’un mélange de peur et d’intrigue. Premiers assauts catalans. Messi ne passe pas, voilà deux fois qu’il se fait subtiliser le ballon proprement par le ressuscité Pablo. Ce dernier dribble le lutin argentin et relance proprement Xabi dans la foulée. Stupeur au Cha Martin. Les barcelonais n’en reviennent plus et pressent encore plus haut que d’habitude. Xabi, réconforté à l’idée de ne plus voir Khedira à ses côtés, délivre une passe à Modric. Le croate passe comme un fil dans l’aiguille entre Busquets et Xavi et lance un Cristiano affranchi. La scène se répète deux, puis trois fois et Guardiola n’a toujours pas répondu aux SMS que Tito lui a envoyés à la mi-temps. Heureusement pour lui, l’arbitre siffle la fin sur une transversale de Higuain alors que le panneau d’affichage arborait le score de 3-0. Les catalans, abasourdis, oublient même de chercher la coupe. La saison est enfin lancée… 

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