9.5.12

La semaine-reine : épisode 2


Episode 2 / Mercredi 18: Chelsea vs. Barça – Stamford Bridge (Londres)

Sur le papier, le Barça hérite de l’adversaire le plus abordable. Chelsea vit sa pire saison en championnat sous l’ère Abramovic. Ce dernier a fini par lâcher Villas-Boas, son 7ème entraîneur. Roberto Di Matteo, intérimaire, fait plus que limiter la casse et parvient à hisser les Blues à la finale de la FA Cup mais surtout à renverser la tendance face à Naples, passer Benfica pour enfin se retrouver face au grand Barça.

Plus loin que sur le papier, quelque part entre les lignes, Chelsea n’a pas oublié cette fameuse nuit de 2009. Les cadres de l’équipe ont gardé comme une épine dans la gorge cette demi-finale arbitrée par le funestement célèbre M. Ovrebo. La ‘Fucking disgrace’ est semble-t-il l’unique piment d’une double rencontre promise aux catalans.

La barre transversale prive Alexis du but
Avant cette rencontre, Di Matteo avait appelé Hiddink. L’intérimaire n’a pas l’égo de son prédécesseur. Il revient aux fondements qui ont permis au club londonien d’enchaîner quatre carrés finaux en six ans. Les piliers de l’équipe ont beaucoup plus de repères dans cette configuration de jeu direct, où ils exploitent au mieux la puissance physique qui a longtemps forgé leur réputation. Des repères contre Barcelone plus exactement.

Sur le pré, pas de surprises. Les lutins catalans s’accaparent le cuir. Les ouvertures lumineuses et les combinaisons supersoniques donnent des nausées au bloc bleu. Il n’aura fallu que quelques minutes pour qu’Alexis trouve la barre transversale. Première alerte.

Corps et âme!
Ou plutôt tournant du match. Messi, Xavi, Puyol, Alves connaissent ce terrain. Ils ont déjà eu à transpercer cette muraille qui n’a rien perdu de sa superbe depuis 2009. On les imagine mal se démotiver après une ou deux occasions ratées. Sauf qu’à la fin de la première période, le Barça compte plusieurs occasions quand Lampard subtilise le ballon à Messi, décale Ramires qui finit sa course sur une offrande à Drogba. 1-0.

Les barcelonais sont dépités à l’heure de rejoindre les vestiaires. Un quart d’heure plus tard, les Blues en ressortent avec la ferme intention de conserver ce but miraculeux. Di Matteo s’appuie sur ces armes. Ivanovic et Cole s’emploient corps et âme à bloquer les couloirs à l’heure où Cahill s’occupe du cas Messi. Pour épauler ces coéquipiers, Drogba dégoute les culés à force de plonger d’une manière pas toujours convaincante. Jusqu’à la fin, Chelsea a tremblé, avec en tête ce but assassin d’Iniesta à la 93ème minute en 2009. Mais décidement, l’histoire a choisi Stamford pour camp, au moins pour cette phase aller. 

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