29.9.12

Manchester City – Arsenal : Des Gunners mal payés, mais heureux quand même


(The big sunday, la suite)

La deuxième affiche de l’après-midi se déroulait à l’Etihad Stadium de Manchester. Pour Arsenal, il n’y aurait a priori pas meilleur timing pour faire un tel déplacement. La bonne passe des canonniers londoniens coïncide avec une période assez morose du côté desCitizens. Bien que pas du tout catastrophique, le début de saison des hommes de Mancini est décidément laborieux. Chanceux à Anfield, bousculés par Stoke puis baladés par le Real en milieu de semaine, les Skyblues ont de surcroît encaissé à chacune de leurs sorties depuis la reprise. En face, Arsenal affiche fièrement un clean sheet des plus inhabituels : XX YY, nouvel adjoint de Wenger, serait à l’origine de cet atout défensif inédit du côté du nord londonien.

Pour l’entame de ce match, les Gunners reposent plutôt sur les fondements. Jeu court, dédoublement de passes à ras-de-terre et maîtrise totale de l’entrejeu. Après des années d’expérimentations, Arsène semble avoir trouvé le bon dosage avec le quatuor Diaby-Arteta-Cazorla-Ramsey, en attendant le retour du fils prodige Wilshere. Totalement dépassés, les champions en titre trouvent pourtant la parade sur un corner très mal négocié par Mannone, le gardien de réserve d’Arsenal.

Libéré par ce cadeau venu du ciel, Manchester City commence à être enfin entreprenante. Un peu après la reprise, le duo Tevéz-Agüero est reconstitué. En panne de construction, Mancini peut compter sur les courses folles de Yaya Touré et les appels tranchants du duo d’attaque. En face s’est dressé un homme, et pas des plus attendus. Koscielny, homme du match, s’est occupé d’embrayer plusieurs offensives mancuniennes, tout en relançant proprement derrière. Profitant des entrées de Walcott et Giroud, Arsenal presse dans les dix dernières minutes dans l’espoir de ramener un petit point plus que mérité depuis Manchester. Et c’est… Koscielny qui valide ce point et sa bonne prestation en reprenant énergétiquement un ballon flottant qu’il est allé chercher dans la surface adverse. Sonnés, les locaux auraient pu tout perdre si Gervinho s’était appliqué à mieux enroulé son ballon, à quelques instants du sifflet final. Arsenal plus que jamais solide, ou City moins souverain que l’année dernière ? Visiblement les deux.



L’homme : S’il y a un homme sur le terrain qui aurait tout fait pour ne pas passer inaperçu, ce serait Koscielny. Le petit Laurent n’avait joué qu’une poignée de minutes contre Liverpool, lui qui avait perdu sa place au profit de la paire Vermaelen-Mertesacker. Contre City, il a rendu une copie parfaite. Souverain dans ces duels, même les plus improbables (ce retour tout en vitesse sur Tevéz), propre dans ces interventions sur les situations de contre et assez volontaire pour chercher puis taper ce ballon à la xxème minute.  Big up Laurent.


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