18.9.12

Real-City: Sweet Europe vous dit bonjour!


Et enfin ! Retour des frissons accompagnant le divin retentissement de l’hymne de la Champions League. Pour les supporters du Real, la brèche européenne est doublement attendue, au vu du début catastrophique que sont entrain de réaliser les ouailles de Mourinho.

Le temps d’un match, exit la frustration de samedi au Pizjuan, les 8 points derrière le Barça et aussi les grimaces de Ronaldo. Cette année, le Real jouera une phase de poule digne de sa majesté aux grandes oreilles. Il n’y aura ni Steaua Bucarest ni Dynamo Zagreb (avec toute l’affection que je peux avoir pour les deux). Le tirage du 30 août a choisi de joindre au Real les champions d’Angleterre, d’Allemagne et des Pays-Bas. Premier match : Manchester City au Bernabeù !

Les Noisy neighbours de Sir Alex ne passeront plus sans bruit

Javi Garcia a marqué lors de sa 1ère apparition contre Stoke
La saison dernière, pour leur retour en C1, les Citizens n’ont pas été mieux lotis. Trébuchants face au Bayern puis tremblants face aux valeureux napolitains, les Skyblues ont quitté prématurément la compétition, à la surprise générale. Celui qui incarnera le plus cette débâcle reste à coup sûr Carlos Tévez. Refusant de rentrer en jeu alors que son équipe perdait 2-0 à l’Allianz Arena, il effectue depuis une longue traversée de désert avant de rejouer six mois plus tard, le 21 mars contre Chelsea. La suite est nettement plus glorieuse, à la fois pour City et Tévez, titulaire lors de la ligne droite vers un historique titre de champion d’Angleterre.

Depuis quelques semaines, la saison a repris sur les mêmes fondements à l’Etihad Stadium. D’autres recrues sont venues renforcer l’effectif déjà pléthorique à disposition de Mancini. Samedi contre Stoke, Sinclair (ex-Swansea), Maicon (ex-Inter) et surtout l’ex-madridista Javi Garcia ont été alignés dès l’entame du match. Ce dernier, conscient du sort réservé aux jeunes de la Fabrica madrilène, s’était très tôt exilé à Benfica où il n’a pas tardé à s’illustrer. Contre Stoke, Javi Garcia a savamment couvert les montées hystériques du tout-terrain Yaya Touré. Malgré sa bonne prestation, le madrilène aura fort à faire durant la saison face à la concurrence de Rodwell et d’un certain… Gareth Barry !

Le Real en quête d’un deuxième électrochoc

Au Bernabeù, Maicon garde des souvenirs de la tribune
Car il y a eu un premier électrochoc, et pas des moindres. Tous affirmaient que la saison madrilène a été lancée à l’issue du match retour de la Super Coupe d’Espagne, un match transcendant où les joueurs semblaient déjà atteindre leur pic de forme. Mais depuis, le Real a encore sombré, si l’on excepte la terne parenthèse face à Grenade.

Mourinho, décidé à ne pas ranger sa langue dans sa poche, dit tout haut ce que les observateurs osent à peine chuchoter. Il pointe en conférence de presse le degré de motivation des champions d’Espagne en titre. Virevoltants face à Barcelone, ils paraissent à peine concernés lors des premiers matchs de la Liga. Le passage à la caisse est immédiat : 8 points de retard sur Barcelone et un titre plus que compromis.

Reste une certitude : il n’y aura point de souci de motivation ce soir. Tévez et Dzeko ont atteint une complicité effrayante. Derrière eux, l’entente Silva-Touré n’est plus à présenter. Maicon tentera de se rappeler de son beau souvenir madrilène ce soir où il souleva la Grande Coupe, il y a 2 ans. Face à ce beau monde, Mourinho alignera vraisemblablement Modric pour assurer un maximum de verticalité dans le jeu madrilène. Défensivement, on ne s’étonnera pas si le Mou arrive à sortir Essien des oubliettes pour contrer l’impact physique qu’imposera à priori Mancini. Sans oublier que le Kun a fait le voyage à Madrid. Absent depuis l’entame de la saison, Agüero tiendrait à retrouver ses sensations espagnoles sur un stade qui ne lui avait pas tant réussi que ça. Alléchante la soirée, non ?

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