Et enfin ! Retour des
frissons accompagnant le divin retentissement de l’hymne de la Champions
League. Pour les supporters du Real, la brèche européenne est doublement
attendue, au vu du début catastrophique que sont entrain de réaliser les ouailles
de Mourinho.
Le temps d’un match, exit la
frustration de samedi au Pizjuan, les 8 points derrière le Barça et aussi les
grimaces de Ronaldo. Cette année, le Real jouera une phase de poule digne de sa
majesté aux grandes oreilles. Il n’y aura ni Steaua Bucarest ni Dynamo Zagreb
(avec toute l’affection que je peux avoir pour les deux). Le tirage du 30 août
a choisi de joindre au Real les champions d’Angleterre, d’Allemagne et des
Pays-Bas. Premier match : Manchester City au Bernabeù !
Les
Noisy neighbours de Sir Alex ne
passeront plus sans bruit
Javi Garcia a marqué lors de sa 1ère apparition contre Stoke |
La saison dernière, pour leur
retour en C1, les Citizens n’ont pas
été mieux lotis. Trébuchants face au Bayern puis tremblants face aux valeureux
napolitains, les Skyblues ont quitté
prématurément la compétition, à la surprise générale. Celui qui incarnera le
plus cette débâcle reste à coup sûr Carlos Tévez. Refusant de rentrer en jeu
alors que son équipe perdait 2-0 à l’Allianz Arena, il effectue depuis une
longue traversée de désert avant de rejouer six mois plus tard, le 21 mars
contre Chelsea. La suite est nettement plus glorieuse, à la fois pour City et
Tévez, titulaire lors de la ligne droite vers un historique titre de champion d’Angleterre.
Depuis quelques semaines, la
saison a repris sur les mêmes fondements à l’Etihad Stadium. D’autres recrues
sont venues renforcer l’effectif déjà pléthorique à disposition de Mancini.
Samedi contre Stoke, Sinclair (ex-Swansea), Maicon (ex-Inter) et surtout l’ex-madridista
Javi Garcia ont été alignés dès l’entame du match. Ce dernier, conscient du
sort réservé aux jeunes de la Fabrica
madrilène, s’était très tôt exilé à Benfica où il n’a pas tardé à s’illustrer. Contre
Stoke, Javi Garcia a savamment couvert les montées hystériques du tout-terrain
Yaya Touré. Malgré sa bonne prestation, le madrilène aura fort à faire durant
la saison face à la concurrence de Rodwell et d’un certain… Gareth Barry !
Le
Real en quête d’un deuxième électrochoc
Au Bernabeù, Maicon garde des souvenirs de la tribune |
Car il y a eu un premier électrochoc,
et pas des moindres. Tous affirmaient que la saison madrilène a été lancée à l’issue
du match retour de la Super Coupe d’Espagne, un match transcendant où les
joueurs semblaient déjà atteindre leur pic de forme. Mais depuis, le Real a
encore sombré, si l’on excepte la terne parenthèse face à Grenade.
Mourinho, décidé à ne pas
ranger sa langue dans sa poche, dit tout haut ce que les observateurs osent à
peine chuchoter. Il pointe en conférence de presse le degré de motivation des
champions d’Espagne en titre. Virevoltants face à Barcelone, ils paraissent à
peine concernés lors des premiers matchs de la Liga. Le passage à la caisse est
immédiat : 8 points de retard sur Barcelone et un titre plus que
compromis.
Reste une certitude : il n’y
aura point de souci de motivation ce soir. Tévez et Dzeko ont atteint une
complicité effrayante. Derrière eux, l’entente Silva-Touré n’est plus à
présenter. Maicon tentera de se rappeler de son beau souvenir madrilène ce soir
où il souleva la Grande Coupe, il y a 2 ans. Face à ce beau monde, Mourinho
alignera vraisemblablement Modric pour assurer un maximum de verticalité dans
le jeu madrilène. Défensivement, on ne s’étonnera pas si le Mou arrive à sortir
Essien des oubliettes pour contrer l’impact physique qu’imposera à priori
Mancini. Sans oublier que le Kun a
fait le voyage à Madrid. Absent depuis l’entame de la saison, Agüero tiendrait
à retrouver ses sensations espagnoles sur un stade qui ne lui avait pas tant
réussi que ça. Alléchante la soirée, non ?
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